La communauté turque en Allemagne
- dua.com Team ·
- 12.01.2023 ·
- General ·
- 5 min read
La communauté turque en Allemagne ou le peuple turc joue un rôle essentiel dans la société allemande depuis plus de cinq décennies. Des millions de Turcs ont immigré en Allemagne.
Cela a commencé dans les années 1960 et se poursuit aujourd’hui. La communauté turque d’Allemagne est majoritairement musulmane et constitue le plus grand groupe ethnique pratiquant l’islam en Allemagne.
Cela en fait l’une des plus grandes minorités ethniques du pays. Voyons comment cette communauté dynamique a façonné la culture allemande et l’a enrichie de ses traditions.
Intégration dans la société allemande
Les relations entre les Allemands et les Turcs ont évolué de manière spectaculaire depuis la première vague de migration en 1961. Au départ, de nombreux Turcs étaient considérés comme des « travailleurs invités » temporaires ou des travailleurs migrants qui finiraient par rentrer chez eux une fois qu’ils auraient gagné de l’argent.
Cependant, au fur et à mesure que les générations naissaient et grandissaient en Allemagne, elles commençaient à se forger une identité culturelle distincte qui mêlait les coutumes allemandes et turques. Il s’agit là d’une étape importante sur la voie de l’acceptation : les Turcs sont désormais considérés comme faisant partie intégrante de la société allemande et non plus comme de simples invités de passage. Progressivement, outre la citoyenneté turque, les Turcs ont commencé à obtenir la citoyenneté allemande !
Quand la diaspora turque a-t-elle commencé à émigrer en Allemagne ?
La diaspora germano-turque a commencé au début des années 1960, lorsque l’Allemagne a commencé à recruter des travailleurs étrangers pour combler les pénuries de main-d’œuvre dans la période florissante de l’après-guerre. C’est ainsi que des milliers de Turcs sont venus en Allemagne, s’installant principalement en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et dans d’autres régions de l’Allemagne de l’Ouest. Au fil des ans, un certain nombre de complexes, d’enclaves ethniques et de ghettos ont été créés par l’importante communauté turque qui existe aujourd’hui en Allemagne. On estime que plus de 2 millions de Turcs vivent aujourd’hui en Allemagne, ce qui représente l’une des plus grandes communautés internationales constituant une part importante de la société allemande.
Contribution à l’économie
La contribution de la communauté turque à l’économie allemande est souvent négligée. En fait, selon les statistiques officielles fournies par Destatis (l’Office fédéral des statistiques), les entreprises appartenant à des Turcs ont créé plus de 200 000 emplois rien qu’en Allemagne ! Cela témoigne de l’ardeur au travail et de l’esprit d’entreprise dont ont fait preuve les Turcs tout au long de leur séjour dans ce pays. En outre, leur présence leur a permis de créer des entreprises axées sur le service aux autres membres de la communauté, telles que des supermarchés halal ou des boutiques de kebab, ce qui leur a permis de préserver leur culture dans un nouveau pays.
Le rôle des travailleurs turcs en Allemagne
Les Turcs constituent la minorité ethnique la plus importante en Allemagne, avec environ 3 millions de personnes d’origine turque qui constituent une grande partie de la diaspora allemande. Le flux de Turcs venus travailler en Allemagne a commencé dans les années 1960 pour répondre aux besoins d’une industrie en plein essor. Au fil des décennies, il s’est transformé en une source majeure d’échanges culturels entre les deux pays.
Malgré certaines tensions entre les deux groupes, les Turcs sont devenus une partie inséparable de la société allemande, soutenus par des organisations fortes qui s’engagent activement dans les politiques allemandes et les questions liées aux immigrés turcs. Cela apporte à la culture allemande une nouvelle perspective issue d’un contexte international qui profite aux deux nations, en créant une compréhension et une appréciation mutuelles.
Combien de personnes parlent le turc en Allemagne ?
La société allemande abrite une importante communauté turque, souvent appelée « Turcs allemands ». En 2018, les pays germanophones comptaient plus de 2,7 millions de citoyens allemands issus de l’immigration turque. Parmi ces citoyens allemands, on estime que 1,5 million parlent le turc, ce qui en fait la troisième langue la plus parlée après l’allemand et l’anglais.
Le turc est l’une des langues minoritaires officielles en Allemagne, ce qui signifie que ses locuteurs ont le droit de l’utiliser dans leurs relations avec les organes administratifs et les tribunaux, entre autres. Il est clair que la communauté turque d’Allemagne joue un rôle important dans la société allemande moderne, apportant une contribution significative tant sur le plan linguistique que culturel.
La commodité de la langue
Outre le soutien précieux qu’ils apportent aux petites entreprises, les Turcs vivant en Allemagne présentent un autre avantage de taille : la commodité de la langue.
Nombre d’entre eux parlent couramment le turc et l’allemand, ce qui leur permet d’accéder non seulement aux grands médias, mais aussi aux sources d’informations internationales de la Turquie elle-même, ce qui peut s’avérer extrêmement utile pour ceux qui recherchent une couverture complète des événements actuels dans leur pays ou à l’étranger.
Il est également plus facile pour des personnes d’horizons différents de communiquer entre elles sans avoir recours à des services de traduction ou à des dictionnaires, ce qui permet d’améliorer la compréhension entre les cultures, ce qui ne peut que profiter à tous !
Conclusion
La présence de la communauté turque en Allemagne a considérablement enrichi sa culture au cours des cinq dernières décennies. Il est indéniable que les immigrés turcs ont créé d’innombrables emplois, fourni des services linguistiques pratiques et adopté leurs traditions d’origine tout en s’intégrant à la société allemande, ce qui leur a permis d’accéder non seulement aux grands médias, mais aussi à des sources d’informations internationales en provenance de Turquie même ! Toutes ces contributions méritent d’être célébrées ; nous devrions embrasser nos différences plutôt que de les craindre !